La consommation responsable ???
CONSOMMATION RESPONSABLE
« Consommer responsable », c’est donner un sens éthique et une utilité sociale à l’acte d’achat. Le consommateur doit devenir un consom’acteur, c’est-à-dire avoir une démarche d’achat réfléchie : il ne doit plus être passif dans son acte de consommation.
La consommation responsable est l’expression d’un consommateur averti, responsable et engagé. Son principe de base est de consommer que si cela s’avère vraiment nécessaire.
L’éco-consommateur va réfléchir sur les conséquences environnementales et sociales de son acte d’achat, et doit appliquer les principes qu’il exige des entreprises, des politiques, des collectivités :
Il doit apprendre à lire une étiquette, savoir reconnaître un label environnemental, chercher la provenance du produit, s’informer des conditions de travail dans lesquelles a été fabriqué le produit.…
Il doit encourager les bonnes pratiques de consommation et dénoncer les mauvaises.
Il doit informer les autres (son entourage, ses collègues, des associations, en parler sur des forums internet, à la presse…) sur la fabrication très polluante d’un produit, sur les pratiques d’industriels peu scrupuleux, ou qui ne respectent pas les règles de l’Organisation Internationale du Travail (OIT)…
Il doit impliquer les autres en les sensibilisant, en leur faisant changer leurs habitudes de consommation, ou en boycottant certains produits…
Il doit soutenir les campagnes d’information ou de sensibilisation, signer les documents adressés aux enseignes, magasins, pouvoirs publics, les pétitions…
Il doit interpeller : utiliser les boîtes à suggestions dans les magasins par exemple, interroger les vendeurs, les personnes de l’accueil sur l’origine du produit, sur ses conditions de fabrication…
Il doit consommer des produits issus du commerce équitable, et en faire la promotion.
Les actes d’achats responsables constituent un véritable levier économique puisqu’ils représentent tous les achats quotidiens et ponctuels, des individus, des entreprises et des collectivités.
Les consommateurs deviennent de plus en plus responsables dans leurs actes de consommation, et cette tendance devrait modifier à terme toute la chaîne, notamment en forçant les entreprises et les distributeurs à plus d’implication en matière de développement durable.
Consommateur responsable, La consommation durable ???
disposer de produits conçus dans des conditions sociales dignes : pas de travail des enfants, respect de la personne humaine, conditions de travail non dégradantes,…
développer des produits ayant le moindre impact environnemental : circuit court, produits de saison, moindres déchets, moindre consommation de ressources pour la fabrication, moindre impact carbone, …
avoir le choix de signifier aux distributeurs notre refus de produits ne répondant pas à cette double exigence
développer une consommation respectueuse des inégalités d’accès aux ressources et orientée vers une juste répartition des bénéfices de l’exploitation des ressources (coopération nord-sud réelle, maintien d’une agriculture et d’une industrie de proximité, localisation des productions en équilibre entre acteurs de la filière depuis la production jusqu’à la consommation,…)
lutte contre la spéculation sur les biens de consommations et notamment ceux de première nécessité
lutte pour le recyclage et la réutilisation des matières premières qui sont autant de ressources
La consommation responsable: avenir de la consommation et des consommateurs
La consommation responsable ne correspond pas uniquement à entretenir un modèle avec les précautions exposées ci-dessus. Il s’agit d’un comportement qui intègre ces préalables mais qui s’inscrit dans un mouvement destiné à dépasser et à rendre caduque le consumérisme. Cela passe, par exemple par l’acceptation que les ressources sont limitées, qu’elles soient naturelle (pétrole, surface au sol, capacité au rendement,…) ou humaines (les journées ne font que 24H, vivre et travailler doivent se conjuguer et non pas se combattre,…). La consommation responsable correspond finalement à un engagement civique actif en vue de la qualité de vie personnelle et collective : bien dans sa tête, bien dans son corps, bien sa société et bien sur la terre. L’utopie de la consommation responsable correspond finalement au dépassement de la société de l’avoir au profit de la société de l’être dans les limites des besoins légitimes de chacun permis par le progrès (technique, humain, intellectuel,…)et dans le respect de l’avenir de chacun. D’un point de vue opérationnel, cela signifie, par exemple :
préférer les circuits courts,
lutter contre la surexploitation des terres (appauvrissement des sols et des ressources par la course au rendement et à la concentration des productions),
préférer les produits fabriqués dans le respect des êtres humains (pas de travail des enfants, droit au respect et à la parole pour les employés et salariés,…),
être conscient de sa consommation et la maitriser,
défendre le modèle de consommation responsable et lutter pour son développement,
penser l’argent comme un moyen d’échange et non comme une fin ou une valeur,
éviter la concentration commerciale qui contraint l’emploi et le choix de consommation
…
La consommation responsable se développera grâce aux consommateurs responsables qui refusent les produits aux marges insupportables, réalisés dans des conditions scandaleuses et ne rentrant pas dans des logiques de diminution des impacts destructeurs sur l’environnement et les liens sociaux.
Les consommateurs n’ont pas toujours le temps ni l’information nécessaire pour effectuer des choix raisonnable qui, rappelons le sont aussi des choix économes. De meilleurs produits sont meilleurs pour la santé, pour l’environnement et pour le portefeuille. L’éducation à la consommation permet également très rapidement de se situer face à la distribution comme un acteur de la consommation et pas uniquement une cible markepting.
La récupération, le recyclage.
Il y a des gens qui ont tout pour être heureux… Sauf le bonheur...
Vos voisins et vous-même jetez certainement à la poubelle des objets ou des matières qui seront des richesses pour nos petits enfants et pour nous-mêmes si, dans quelques années, le «crash-oil» intervenait plus tôt que prévu… Il est nécessaire de prendre conscience que le contenu de nos ordures ménagères recèle des trésors inexploités. Si vous en avez la place, autant dès maintenant récupérer le maximum d’objets et de matériaux inutiles aujourd’hui et qui pourraient avoir un grand intérêt demain pour remplir vos creux avec les bosses des autres.
Pépito.