Tout savoir sur votre dentifrice !!!
Dentifirice - Le saviez-vous ?
· 4% du contenu de chaque tube de dentifrice est gaspillé car nous ne pouvons pas l'extraire (www.wastegeneration.com).
Cela signifie que chaque année, 70 000 tonnes de dentifrice sont jetées et terminent à la décharge (www.wastegeneration.com).
· En moyenne, une personne utilise 276 tubes de dentifrice au cours de sa vie.
· Deux millions de tubes de dentifrice sont jetés chaque année au Royaume-Uni (chiffres estimés par le rapport Mintel Toothpaste Snapshot de 2009).
· 3000 tonnes de plastique provenant des tubes deviennent des déchets équivalant à 6,6 tonnes d'émissions de CO2 (www.co2list.org/files/carbon).
Les pâtes et gels dentifrices
Utiliser un dentifrice c'est ingérer un cocktail de produits chimiques. Certains sont à éviter :
Le fluor et les dérivés du fluor
Danger numéro 1 des dentifrices modernes, le fluor. Le fluor (fluoride en anglais) est efficace pour combattre les caries, mais qui, à fortes doses est un toxique chimique puissant néfaste au système nerveux et à la reproduction et est la cause de perturbation du système endocrinien. Les scientifiques ne sont pas sûrs de savoir si les doses contenues dans les dentifrices plus celles de l'eau du robinet sont néfastes ou pas. En revanche, ce qui est certain c'est qu'à long terme l'accumulation du fluor et de ses dérivés est très toxique (entre dans la fabrication de certains pesticides ...)
Le triclosan
- Certains bains de bouche et certains dentrifices contiennent du triclosan qui est antifongique et anti bactérien utilisé pour le traitement des gingivites. Mais le triclosan qui est un perturbateur endocrien contesté par beaucoup. Le triclosan passe des tuyaux de la salle de bains jusque dans les cours d’eau.
Le BHT
- Le BHT, butylhydroxytoluène, est un antioxydant (ou anti-oxygène d'origine synthétique).
Le peroxyde d'hydrogène
- Le peroxyde d'hydrogène (hydrogen peroxyde) est interdit d'utilisation dans les cosmétiques au Japon. Aussi appelé, "eau oxygénée" le p ou encore perhydrol (appellation industrielle), le peroxyde d'hydrogène est un composé chimiqueaux puissantes propriétés oxydantes (il est aussi réducteur) utilisé comme agent blanchissant efficace et désinfectant
Les dentifrices bio
Les dentifrices bio n'utilisent pas les composants ci-dessus, sont souvent labellisés et ne sont quasiment jamais testés sur les animaux.
Image:Http://boutique.consoglobe.com/img/p/594-1295-large.jpg
Le marché du dentifrice
A) L’évolution du marché
Sur le marché global :
Les ventes de dentifrices qui s’effectuent en grande surface s’élèvent à 80 %.
Les dentifrices vendus en pharmacie reculent de 6.3 % (en valeur) en 2003.
La catégorie « gencive sensible » recule elle aussi de 5.6 %
La catégorie « généraliste adulte » recule de 9.2%. Exemple : Fluocaril
Le marché progresse de 0.9% dans les ventes en volume. Soit un chiffre d’affaires global de + 5.5 %.
Les leaders du marché en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) sont : Signal avec 31.1 % des parts de marché, Colgate avec 14.3 % des parts marché
Colgate est le leader mondial dans le domaine des soins bucco-dentaire (chiffre d’affaire mondial : 10.6 milliards de dollars). En effet, c’est lui qui possède le plus large assortiment de dentifrices. Le dentifrice obtient le taux de pénétration le plus élevé dans le domaine hygiène beauté avec de plus de 99%.
Le marché des dentifrices privilégie fortement l’innovation afin de faire face à une forte concurrence. Celle-ci peut se faire à travers des produits qui deviennent de plus en plus originaux, pointus ou multi bénéfices.
Ce marché se décompose en 3 catégories :
Les spécifiques :
Ils répondent à un problème particulier
Exemple : Tonigencyl pour les gencives
Sanogyl « système nuit » Vademecum fait à base plante (apporte des vitamines et du fluor) pour une bonne solidité
Les généralistes :
Ils valorisent l’efficacité globale et le plaisir d’utilisation Exemple : Colgate Total, Signal, Aquafresh
Le Marché Du Dentifrice
La première référence à une forme de dentifrice se trouve dans un manuscrit égyptien datant du IVe siècle av. J.-C., qui mentionne une mixture à base de sel, de poivre, de feuilles de menthe et de fleurs d'iris. Les Romains utilisaient des formules à base d'urine humaine. Étant donné que l'urine contient de l'ammoniac, celle-ci avait sans doute pour effet de rendre les dents blanches. Les Égyptiens de l'Antiquité employaient également un mélange de cendres et d'argile. Au XVIIIe siècle, une recette américaine à base de pain brûlé fut introduite. Une autre recette de la même période est composée de sang-dragon, de cannelle et d'alun.
Toutefois, l'utilisation de ces poudres ne s'est généralisée qu'à partir du XIXe siècle. La brosse à dents fut d'abord utilisée simplement avec de l'eau, mais les poudres devinrent rapidement populaires. La plupart étaient faites maison, le plus fréquemment à partir de craie, de poudre de brique ou encore de sel. En 1866, Home Cyclopedia recommanda à ses lecteurs l'emploi de poudre de charbon, les avertissant également que la plupart des poudres vendues alors dans le commerce faisaient plus de mal que de bien.
Les premiers dentifrices commercialisés apparurent au XIXe siècle, mais ils ne parvinrent pas à vaincre la popularité des poudres avant la Première Guerre mondiale. En 1896, à New York, Colgate & Company produisit le premier tube de dentifrice souple que l'on connaît aujourd'hui.
Au début du vingtième siècle, on conseillait d'utiliser une pâte à base d'eau oxygénée et de bicarbonate de soude. Ce mélange est encore préconisé actuellement pour prévenir les maladies parodontales.
On commença à ajouter du fluorure dans les dentifrices dans les années 50. Chaque pays détermine aujourd'hui une limite maximale à la quantité de fluorure jugée acceptable pour la santé bien que le fluor soit considéré comme étant nocif par plusieurs études et interdit dans certains pays. Il faut savoir que 25 % des Français se lavent les dents une fois par jour et 21 % trois fois par jour. En outre, la tranche d'âge 35-60 ans est la plus fidèle à ce geste quotidien. Les services marketing vont donc particulièrement s'intéresser à ce segment. Sur ce segment, les attentes des consommateurs sont à la fois simples et variées : l'hygiène (lutte contre les caries, soins des gencives, diminution de la sensibilité…), la fraîcheur, la blancheur… Mais en plus de la segmentation en fonction de l'âge du consommateur et en fonction de ce que recherche le consommateur, il existe une autre segmentation : la segmentation par format qui est la clé d'entrée du consommateur dans le rayon Plus d’extraits de Le marché du dentifrice
Analyse de la segmentation du marché du dentifrice : 1. Critères de segmentation pertinents Sur le marché du dentifrice, il existe une multitude de marques différentes. Il faut savoir que toutes contiennent pratiquement les mêmes ingrédients, c’est à dire des abrasifs, des détersifs, des agents liants, des colorants, des saveurs artificielles, des antiseptiques, des agents de conservation et des humectants (pour lier les ingrédients et empêcher le produit de sécher). Ils contiennent également des agents thérapeutiques pour lutter contre la carie ou pour blanchir les dents, par exemple.
Les chiffres clés du marché du dentifrice II. Présentation des principaux acteurs du marché 1. Unilever, le leader 2. Le challenger Colgate 3. Le suiveur Henkel III. Points forts et points faibles de ce marché IV. Analyse de la segmentation du marché du dentifrice 1. Critères de segmentation pertinents 2. Segmentation des consommateurs potentiels 3. Segmentation selon le packaging du produit Conclusion Introduction : Il faut savoir que 25 % des Français se lavent les dents une fois par jour et 21 % trois fois par jour.
Après les fortes croissances enregistrées en 2007 (+ 7 %), dues notamment à une activité dense en GMS et à une agressivité commerciale des marques présentes en mass market,les chiffres de 2008 sont proches de ceux de 2006.Ainsi sur les 600 M! que représente le marché buccodentaire,tous circuits confondus, la pharmacie réalise 294 M! (- 3 %), soit 33 % des ventes en valeur (source Nielsen, cumul annuel mobile à décembre 2008).Sur ce réseau, les dentifrices occupent, à fin novembre 2008, la deuxième place du pôle buccodentaire derrière les bains de bouche,avec 101,1 M!, soit une baisse de 2 % en valeur versus les 12 mois précédents. Par ailleurs, 23,25 millions d’unités ont été vendus, un volume en baisse de 0,4 % (source IMS Health,cumul annuel mobile à novembre 2008).93,1 % des produits s’adressent aux adultes (CA de 95 M!,- 0,5%) et 6,9 % aux enfants (CA de 7 M!,+ 7 %). En regardant de plus près les différents segments pour adultes,on s’aperçoit que les dentifrices destinés aux problèmes de gencives dominent largement le secteur avec 40,6 % des ventes, suivis par
les anticaries (21,9 %), les dents sensibles (17,3 %),
la blancheur (7,9 %) et les spécialisés (homéopathie et autres, 5,7 % ).
Fluocaril, leader incontesté
Fluocaril fut la première marque en France à lancer
un dentifrice fluoré, il y a plus de 60 ans. « Fluocaril répond à chaque besoin,que ce soit la lutte contre les caries, la sensibilité, la blancheur des dents ou encore les soins pour les plus jeunes,tient à préciser Laetitia Boulioubaj, chef de groupe marketing de la division Oral Care de Procter & Gamble. Parogencyl est,quant à elle,une marque de référence pour les gencives sensibles. » Ainsi,les deux marques de Procter & Gamble occupent 30,3 % de part de marché en valeur (+ 0,2 %), dont 22,6 % pour Fluocaril. En tête des ventes : le Fluocaril bi-fluoré 250mg.Une gamme qui s’est enrichie en 2008 avec le Fluocaril Complet. Pour animer les points de vente, le groupe a mis en place depuis septembre dernier un programme baptisé « 4 étapes pour un sourire en pleine santé ».
« Ce concept de marketing a pour mission de soulichiffres clés 41 % du marché buccodentaire en pharmacie concerne les gencives. 1/3 des Français souffre d’hypersensibilité dentinaire. Le circuit de la pharmacie réalise 294 M! du marché buccodentaire, soit 33 % des ventes. Source :Fabricants
gner l’importance d’adopter chaque jour les gestes indispensables à une bonne hygiène buccodentaire : le dentifrice, la brosse à dents, le fil dentaire et le bain de bouche »,indique Laetitia Boulioubaj.Il s’articule autour d’une communication auprès de la presse professionnelle et grand public,de PLV en pharmacie (présentoirs, bandeaux, vitrophanie) et de supports de communication grand public (brochures éducatives pour le consommateur,kit d’échantillon produit,campagne vitrine…). Lancement 2008 Fluocaril Complet est le dernier-né de la gamme de Procter et Gamble.
Les gencives dynamisent le marché 80 à 90 % des Européens souffrent de problèmes de
gencives,souvent liés à une mauvaise hygiène bucco dentaire.La plu- part sont de simples gingivites réversibles grâce à un nettoyage den- taire professionnel et une bonne hygiène. Les dentifrices pour gencives sensibles représentent ainsi plus de 40 % des ventes du segment et 8,8 millions d’unités vendues. En tête, Arthrodont (Pierre Fabre) qui détient 30 % de part de marché avec environ 3,5 millions d’unités vendues par an.Depuis septembre dernier, la gamme compte un nouveau venu :Arthrodont Protect,un gel dentifrice formulé à base d’énoxolone à 0,7 % (substance
Quelles sont les marques qui ne rêvent pas
d’un marché aussi ouvert ? Quand on sait qu’un Français sur deux ne se lave pas les dents avant de se coucher, on se dit que tout est permis. Et pourtant, sur le marché du dentifrice en grande surface, le trio de tête ne change pas depuis des années. Signal (Unilever), qui existe depuis 47 ans, reste sur la première marche du podium avec 30,3 % de part de marché en valeur en 2008, soit près du double du deuxième Colgate (16 % de part de marché). Le troisième est Aquafresh (10,7 % de part de marché). Les trois concurrents se positionnent chacun sur l’innovation pour se démarquer.
Des dentifrices de plus en plus spécialisés
« Nous nous appuyons sur la force de GlaxoSmithKline pour innover, explique Cécile Mangold, responsable marketing Aquafresh. En 2007, nous avons lancé Aquafresh Iso Active dont le gel se transforme en mousse dans la bouche pour une meilleure absorption du fluor. Et nous avons récidivé en 2008 avec Iso Active Blancheur. » Un lancement qui a permis à la marque d’améliorer sa place de numéro 3 dans la catégorie de ces dentifrices cosmétiques qui apportent un bénéfice esthétique (+ 3,6 % en volume, + 4,1 % en valeur). De son côté, Colgate s’est aussi récemment intéressé à cette catégorie en lançant l’année dernière MaxWhite pour une cible jeune. Par ailleurs, les cosmétiques ont été boostés en avril 2008 avec l’arrivée de WhiteNow, de Signal, qui s’est rapidement retrouvé numéro 1 du marché en fond de rayon. Autre acteur de la catégorie, Email Diamant (4,1 % de part de marché) a innové en 2007 en lançant un conditionnement en sachet unidose et en 2008 avec le premier dentifrice à base de calcium liquide,baptisé Replenium. La marque a ainsi fortement amélioré sa position dans la catégorie : + 8,1 % en volume et + 10,7 % en valeur.
Les « spécifiques » sont la dernière
catégorie de dentifrices à être apparus dans la grande distribution. Ils répondent à un problème dentaire particulier comme les dents sensibles. On y trouve Sensodyne (GlaxoSmithKline), quatrièmedu marché global avec 8 % de part de marché en valeur. La gamme sera relancée en juin 2009 avec de nouvelles formules pour certains produits et une mascotte pour les enfants qui devrait créer un capital sympathie. Autre fabricant de dentifrices « spécifiques »,Sanogyl (4 % de part de marché) qui, après cinq ans d’absence, a repris la parole en 2007 pour lancer deux nouveautés
Sanogyl Soin Reminéralisant et
Sanogyl Soin Anti-Bactérien.De son côté, Vademecum (5,9 % de part de marché) a récemment misé sur le naturel en lançant Vademecum Bio. Un nouveau créneau sur lequel se positionnent même les marques de distributeurs (Auchan,Monoprix, Carrefour…), lesquels totalisent 6,2 % de part de marché en valeur. En effet, en 2008 le groupe Carrefour a lancé un dentifrice bio qui affiche un prix défiant toute concurrence : 2,95 euros. De quoi inquiéter les mastodontes du marché, qui ne devraient pas tarder à apparaître sur le segment. P constat qui ne laisse pas insensibles les fabricants de dentifrices pour les dents… sensibles.Avec 17,3 % de part de marché en valeur et 2,7millions d’unités vendues, le segment compte quatre principaux acteurs. En tête, avec 45 % de part de marché, Elmex (laboratoires Gaba) répond aux dents sensibles avec Elmex Sensitive au fluorure d’amines Olafluor.Avec 26 %, Sensodyne Pro (GSK) décline plusieurs produits, selon les besoins : Classic, Fluor, Pro-Email,Complet… Depuis début 2009, la marque affiche des packagings entièrement relookés. « Avec un merchandising plus travaillé et des promotions par lots de deux,nous voulions garantir à nos produits une meilleure visibilité dans les linéaires », souligne Anne-Gaëlle Danielou, chef des marques d’hygiène buccodentaire en pharmacie chez GlaxoSmithKline Santé Grand Public.A noter que Sensodyne bénéficie de 77 % de notoriété assistée. Deux autres marques sont présentes sur le segment : Elgydium (avec Elgydium Dents sensibles) et Sunstar avec sa gamme Gum SensiVital. Elle comprend notamment un dentifrice avec du nitrate de potassium (5 %) pour réduire la transmission de la sensation douloureuse,du fluor (1 490 ppm),pour reminéraliser et fortifier l’émail dentaire,de l’Aloe vera, de la vitamine E,de la provitamine B5 et de l’allantoïne pour revitaliser les gencives. Les produits bio trouvent leur public
A côté des marques traditionnelles de dentifrices,
d’autres acteurs proposent des gammes spécifiques, répondant à des demandes plus marginales. Par exemple,Weleda et Cattier ont investi le segment du bio. « Nous voulions apporter une réponse naturelle sur tous les secteurs hygiène/beauté, confie Françoise Kessler, responsable marketing produits cosmétiques et diététiques chez Weleda.Notre gamme de soins buccodentaires, en progression de 12,6 % en 2007, séduit une clientèle de fidèles. » Reformulée en 2000, elle comprend 7 références, conçues à partir de substances exclusivement végétales et minérales naturelles :des pâtes dentifrices (au ratanhia, au calendula),un gel dentifrice végétal, un gel dentifrice pour enfant, un gel gingival à la sauge,une pâte saline et un bain de bouche à la myrrhe. « Nos produits stimulent les gencives tout en préservant l’émail des dents et la flore buccale. Ils ne contiennent ni fluor, ni tensioactifs moussants et sont compatibles avec les traitements homéopathiques »,ajoute Françoise Kessler. De son côté, Cattier décline deux gammes : Dentargile (7 références : Anti-Tartre, A L’Argile Verte, Rafraîchissant…) et Eridène (3 dentifrices : Haleine Fraîche,Gencives Fragiles…).« La première, certifiée Cosmebio, est élaborée à partir d’huiles essentielles selon les besoins, explique Alexis Fort, PDG de Cattier. Elle s’adresse aux véritables adeptes du bio. La seconde cible un plus large public. » Aujourd’hui, une centaine d’officines vendent les gammes Cattier, qui affichent toujours des fortes progressions (30 %). Peggy Cardin-Changizi
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Pépito