Hydrogène, énergie à l'avenir certain !!!
Solution vraiment propre !!!
l’hydrogène ne rejette aucune émission polluante lorsqu’elle sert de carburant. Est-ce la voie idéale pour absorber le déclin du pétrole sans polluer ni utiliser de ressources fossiles ?
Oui en théorie, car une voiture à hydrogène ne rejette que de l’eau.
Pourtant, ce carburant n’est pas encore démocratisé du fait des problèmes de stockage qu’il pose (voir la pile à combustible). De plus, la production d’hydrogène n’est, elle, pas sans générer de pollution. Rien n’est parfait.
"La révolution de l'hydrogène aura-t-elle lieu ? Alors que le prix du baril de pétrole s'envole, que la boulimie énergétique de la Chine et de l'Inde ne fait que croître, et que production et consommation de carburants fossiles menacent de plus en plus l'environnement, le monde entier mise sur l'hydrogène. Les États-Unis visent à «une économie hydrogène complète vers 2040». L'Islande veut devenir indépendante énergétiquement grâce à l'hydrogène et aux énergies renouvelables d'ici 2020. La France, qui s'y investit depuis 2005, en ferait un allié du nucléaire. La Chine produirait des véhicules à hydrogène dès 2009. Les constructeurs automobiles multiplient les prototypes, les multinationales de l'énergie investissent des centaines de millions d'euros par an."*
L'hydrogène, un élément dans une palette de solutions énergétiques
Comme l'explique 2 spécialistes du sujet, Stephen Boucher, auteur de " La révolution de l'hydrogène. Vers une énergie propre et performante ? ", et Thierry Alleau, président de l'Association française de l'hydrogène :
"S'il est notoirement difficile de prédire l'avenir dans le domaine énergétique, il est possible de l'infléchir. Les bénéfices de l'hydrogène ne seront pas visibles tant que l'on n'aura pas atteint une phase industrielle massive. Or, une diffusion large ne verra le jour que soutenue par une volonté politique très forte. Si l'on ne s'en donne pas les moyens, les solutions permises par l'hydrogène resteront longtemps cantonnées à des domaines restreints. Elles risquent même de nous être imposées par d'autres pays au détriment de notre industrie."
"Cité dans un article de La Tribune, ils ajoutent : "Que faire ? Il faut d'abord taxer les émissions de gaz à effet de serre. La présidence française de l'UE offre l'opportunité de faire progresser ce débat. Une telle taxation facilitera la production d'hydrogène accompagnée d'une séquestration sûre du carbone ou à partir d'électricité renouvelable ou nucléaire. L'Etat doit ensuite augmenter les fonds alloués à l'innovation énergétique et diversifier leur distribution. Enfin, il faut dynamiser la politique industrielle française de l'hydrogène, sans exclure des usages qui ne sont pas nécessairement associés à la pile à combustible, comme son insertion progressive dans le gaz naturel."
La pile à combustible
Son principe, énoncé il y a près de 170 ans, est de convertir l’énergie chimique en énergie électrique à partir de carburants aussi répandus que l’hydrogène.
Son avantage, la pile ne rejette que de l’eau et ne pollue donc pas. Dans les faits, malgré son utilisation par les astronautes et les expériences de DaimlerChrysler par exemple, le prix du dispositif reste trop élevé en raison des difficultés d’industrialisation.
L’électrolyse en œuvre dans la pile exige, en effet, des métaux rares, précieux, et entraîne des problèmes de stockage, de place et de distribution. En bref, la démocratisation n’est pas pour demain.
*Pour tout savoir sur l’hydrogène, voyez le petit ouvrage de synthèse, très complet : «
Annonces sans lendemain ou amorce d'une nouvelle ère ? L'hydrogène offre-t-il une solution économique et écologique réaliste aux défis énergétiques mondiaux ? Industriels et gouvernants font-ils les bons choix ? À quand «l'économie-hydrogène» ?
Le savoir ne vaut que si il est partagé!!!
Pépito